vendredi 29 mars 2013

Point chaud sur le selecteur des transformateurs

Cas pratiques de transformateurs de puissance réparés

à partir de l’évaluation d’analyses d’huile

Mohamed BELMILOUD ( mohamed.belmiloud@transfo-lab.com ) ; Transfo Lab (www.transfo-lab.com)
Jean SANCHEZ ( jean.sanchez@tsv-transfo.com ) ; Transformateurs Solutions Vénissieux (www.tsv-transfo.com)

Résumé

Les transformateurs de puissance sont des éléments clés des systèmes électriques. De par leurs spécificités techniques et leur coût élevé, la tendance est de les garder en service aussi longtemps que possible. Pour arriver à une telle gestion des appareils, les techniques de diagnostic deviennent de plus en plus importantes pour évaluer au mieux l’état des transformateurs.Deux cas pratiques présentent ici des relations entre des mesures électriques et chimiques dans le but d’améliorer la fiabilité des diagnostics relatifs aux transformateurs de puissance.

Mots clés

Transformateurs de puissance ; AGD ; Analyse d’huile ; Gestion de parc ; Résistance d’enroulement ; Réparation

Introduction

Cet article présente le premier cas pratique où les analyses d’huile illustrent dans un premier temps leur capacité à prévenir des dégâts importants dus à l’évolution de défauts thermiques naissants. La détection de ces défauts peut prévenir de défaillances irréversibles. Ensuite des mesures de résistances d’enroulements ont permis de localiser des points chauds sur des changeurs de prises, qui ont pu alors être réparés. Finalement ces transformateurs ont repris leur service pour des années grâce un diagnostic approprié de défauts évolutifs, et leur prise en charge a été adaptée au mieux durant tout le processus de diagnostic et de réparation.

Moyens de diagnostic utilisés

Analyses d’huile

Les concentrations d’Analyses des Gaz Dissous (AGD) dans l’huile permettent d’identifier des points chauds et des arcs dans l’huile des transformateurs immergés. Certains des principaux gaz analysés sont : CH4, C2H6, C2H4, C2H2, CO. L’évolution de la concentration de ces gaz peut être intéressante pour le diagnostic, et certains systèmes comme le triangle de Duval peuvent aussi apporter des éléments efficaces dans l’évaluation de défauts thermiques naissants.

Résistance d’enroulement

La résistance d’enroulement est mesurée par injection de courant, et peut être comparée aux autres enroulements similaires du même transformateur. Dans le cas où des différences apparaissent, cela peut impliquer un problème de court circuit au sein de l’enroulement ou une mauvaise résistance de contact.

Inspection visuelle

Elle permet de visualiser précisément certains défauts mécaniques, des particules ou des points chauds. Cela implique souvent de décuver le transformateur pour obtenir un accès visuel suffisant à l’inspection des bobinages. L’inspection visuelle lorsque c’est possible est un moyen très efficace de confirmer certains défauts.

Cas PRATIQUE N°1

DESCRIPTION DU TRANSFORMATEUR

Ce transformateur de puissance est en service dans une industrie chimique et alimente un redresseur pour son processus. Ses caractéristiques sont les suivantes.
Puissance 22 MVA
Age 37 ans
HT 20 kV
BT 376 V
Couplage Yy
Régleur en charge MR type D 35 positions avec inverseur

Investigations

ANALYSE D’HUILE

Dans un processus de maintenance, des Analyses des Gaz Dissous (AGD) de l’huile du transformateur ont été réalisées en 2004 (Figure 1) et plusieurs fois par la suite.

Figure 1: Evolution des teneurs en gaz lors des différentes analyses d’huile
La concentration d’acétylène (C2H2), autour de 300 ppm, est relativement élevée et significative d’une présence d’arcs dans le transformateur. Cependant celle-ci reste constante dans le temps, et au début la concentration des autres gaz significatifs de points chauds (CH4, C2H6 et C2H4) sont presque tous inférieurs à 100 ppm. Vu l’âge du transformateur, 37 ans, et son usage intensif dans un processus de production, il a été supposé que l’étanchéité de la cuve du commutateur du régleur en charge n’était plus efficace. Cela implique que lors d’un passage de prise, un peu d’acétylène principalement est produit et se déplace dans toute l’huile du transformateur, au lieu d’être confiné au sein du commutateur.A partir de fin février 2007, l’acétylène reste constant mais les trois autres gaz significatifs de points chaud augmentent fortement. Dans des conditions d’utilisation normales ces gaz n’auraient pas dû augmenter, ou à minima dans un rapport proportionnel à l’acétylène. Mais l’acétylène restant constant, il a été supposé qu’il n’y avait pas plus d’acétylène que précédemment dû au commutateur du régleur en charge. Jusqu’aux dernières analyses les concentrations de CO étaient de l’ordre de quelques centaines de ppm, ce qui implique que le point chaud n’évoluait pas au contact d’isolation cellulosique.Suivant ces conclusions, des AGD ont été effectuées chaque semaine pour observer l’évolution du défaut et la charge du transformateur a été diminuée pour éviter tout accident jusqu’à ce que le transformateur soit retiré de son installation pour des investigations plus avancées.

resistance d’enroulement et inspection visuelle

Mi-décembre 2007 ce transformateur a été déplacé dans l’atelier de réparation de TSV pour des investigations poussées, et des réparations en conséquence.Suite aux essais électriques de recherche de défauts basse tension, les résistances d’enroulements HT (AB, AC et BC : mesures (1) sur Table 1), sous 5 A, ont montré un problème de contact sur les prises extrêmes et moyennes du régleur en charge.
Prise AB(1) AC(1) BC(1) AB(2) AC(2) BC(2)
1 115 114 142
119 118 118
18 127 118 135
102 102 102
35 148 149 159
119 119 118
Table 1: Résistances d’enroulements HT (mΩ): avant (1) et après (2) réparation
Dans des conditions normales sur une prise unique, les résistances d’enroulements doivent être presque les mêmes sur les trois phases. Dans ce cas des différences sont observées, particulièrement sur la résistance BC par comparaison aux résistances AB et AC.Prenant en compte les conclusions des analyses d’huile qui montraient que le point chaud était important et sans implication d’isolation cellulosique, et au regard des variations des mesures de résistances d’enroulements sur chaque prise, il a été supposé que le point chaud puisse être localisé sur les parties métalliques du régleur en charge.
Le transformateur fut ensuite décuvé et durant l’inspection visuelle un point chaud carbonisé (Figure 2) fût trouvé sur le sélecteur du régleur en charge à la base d’une connexion électrique sur le côté du collecteur central. Cet emplacement permet la connexion de différentes prises sur les enroulements principaux HT. Durant la remise en état du régleur en charge, quelques autres petits points de carbone ont été trouvés aux mêmes endroits sur les bagues collectrices. Cela est en accord avec les précédentes analyses des AGD et des résistances d’enroulements.
Figure 2: Point chaud du sélecteur du régleur en charge.
Au final le sélecteur du régleur en charge a été réparé et les nouveaux essais de résistances d’enroulements, sous 15 A, ont été réalisés (mesures (2) sur la Table 1). On observe que sur chaque prise les valeurs des résistances sont les mêmes. Et sur les prises extrêmes (1 et 35) les résistances sont pratiquement les mêmes (118 mΩ), ce qui est normal sur un régleur en charge avec inverseur.Après la réparation il est supposé que la cause initiale du défaut, due à son emplacement, pourrait être une légère perte mécanique de la capacité de compression d’un ressort. Ce ressort est utilisé pour maintenir aussi près que possible deux plaques métalliques de la connexion de prise du collecteur central à la prise. Le ressort le plus proche du collecteur sur la phase impaire B pourrait avoir généré dans le temps une carbonisation de l’huile à l’endroit où le ressort pourrait s’être desserré, et avoir ensuite formé le point chaud.Le client a tout d’abord eu une estimation de l’état de son transformateur, et les recommandations qui ont découlé de ce diagnostic. Ensuite l’appareil a été inspecté plus en détail et réparé pour pouvoir continuer à être utilisé. L’indisponibilité fut proche de quatre mois, et le client fut satisfait à 95 % de l’évaluation de son transformateur et de la réparation, qui ont pris en compte ses considérations techniques et économiques.

1 commentaire:

  1. Indépendamment des thérapies de dépôt injectables orales ou futures, elles nécessitent des visites médicales afin de prendre des médicaments et de surveiller la sécurité et l’intervention. Si les patients sont traités suffisamment tôt, avant que le système immunitaire ne soit gravement endommagé, l'espérance de vie est proche de la normale tant que le traitement est réussi. Cependant, lorsque les patients arrêtent le traitement, le virus rebondit à des niveaux élevés chez la plupart des patients, parfois associés à une maladie grave parce que j’ai vécu cela et même à un risque accru de décès. Le but de «guérir» est en cours, mais je crois toujours que mon gouvernement a fabriqué des millions de médicaments antirétroviraux au lieu de trouver un traitement. pour le traitement et la surveillance en cours. Les ARV seuls ne peuvent pas guérir le VIH, car parmi les cellules infectées se trouvent des cellules de mémoire CD4 à très longue durée de vie et éventuellement d'autres cellules qui agissent comme des réservoirs à long terme. Le VIH peut se cacher dans ces cellules sans que le système immunitaire du corps ne le détecte. Par conséquent, même lorsque le traitement antirétroviral bloque complètement les cycles ultérieurs d’infection de cellules, les réservoirs qui ont été infectés avant le début du traitement persistent et le VIH rebondit si le traitement est interrompu. «Cure» pourrait signifier une guérison par éradication, ce qui signifie débarrasser complètement le corps du virus réservoir ou une guérison fonctionnelle du VIH, où le VIH peut rester dans les cellules du réservoir mais le rebond à des niveaux élevés est empêché après une interruption du traitement.Dr Itua Herbal Medicine me permet croit qu'il existe un espoir pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, de la schizophrénie, du cancer du poumon, du cancer du sein, du cancer colo-rectal, du cancer du sang, du cancer de la prostate, de la scoliose, de la fibromyalgie et de la toxicité de la fluoroquinolone
    Syndrome Fibrodysplasia Ossificans Progressiva.Fatal Familial Insomnia Factor V Leiden Mutation, Maladie de Epilepsy Dupuytren, Desmoplastic, petite tumeur à cellules rondes, Diabète, Maladie de Blé carcinome.Asthme, Maladies allergiques.Hiv_Aids, Herpe, Copd, HPV, Tous les types de cancer, Diabète, Hépatite, j'ai lu sur lui en ligne comment il a guéri Tasha et Tara, je l'ai donc contacté à drituaherbalcenter@gmail.com / info@drituaherbalcenter. com. même parlé sur whatsapps 2348149277967 crois-moi, c’était facile j’ai bu son médicament à base de plantes pendant deux semaines et j’ai guéri comme ça, le Dr Itua n’est-il pas un homme étonnant? Oui il l'est! Je le remercie beaucoup et je vous conseillerai donc si vous souffrez de l'une de ces maladies. Veuillez le contacter, c'est un homme bien.

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