Régler
la tension suppose donc, tout d'abord, de maîtriser les transits de puissance
réactive qui sont dus à deux causes :
- la consommation des charges : elle est caractérisée par la tangente
des récepteurs, très variable selon le type de charge, lui-même différent selon
le type de jour (ouvré ou non) et l’heure (tangente φ plus
faible en heures creuses qu’en heures pleines) ;
- les éléments du réseau (transformateurs, lignes et câbles) : les lignes peuvent
fournir ou absorber de la puissance réactive, selon que la puissance transitée
est inférieure ou supérieure à sa valeur caractéristique.
La gestion de la charge réactive
commence sur les réseaux de distribution
Comme
la puissance réactive voyage mal, les problèmes de réactif doivent être au
maximum traités localement si l’on veut pouvoir les régler. Les interfaces
entre transport et distribution ne peuvent donc pas être négligées vis-à-vis de
cette question.
La
meilleure compensation est à l'évidence celle qui est effectuée au niveau des
appareils d’utilisation eux-mêmes en incitant le client, par un tarif
approprié, à installer des condensateurs. Mais elle n'est pas toujours
suffisante et doit donc être complétée par une compensation effectuée
directement sur les réseaux de distribution. Celle-ci est réalisée à l'aide de
condensateurs installés sur les réseaux MT et commandés, pour l'essentiel, de
manière automatique par des relais varmétriques. Pour obtenir une "bonne
compensation", il est indispensable de disposer de condensateurs en
quantité suffisante, installés là où cela est nécessaire et commandés de façon
efficace par des relais varmétriques disponibles et bien réglés. En cas
contraire, il en résulte des problèmes de tenue de la tension sur le réseau de
distribution qui ont des conséquences néfastes sur la sûreté du réseau de
transport.
Le
facteur de puissance des clients agit directement sur le plan de tension du
réseau national, on montre ci-dessous quelques définitions et principe de son
amélioration :
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