Le vent a dépassé le
nucléaire comme source d'électricité en Chine, selon l'Earth Policy
Institute. En 2012, les fermes solaires ont généré 2% de plus
d'électricité que les les centrales nucléaires, ainsi que l'illustre le
graphique ci-dessous :

Depuis 2007, la production d'électricité nuccéaire a progressé de 10% par an alors que la croissance de l'éolien a été de 80% par an.
Avant l'accident de Fukushima en mars 2011, la Chine avait 10.200 MW de capacité nucléaire et 28.000 MW supplémentaires étaient en construction. L'objectif prévu était de 40.000 MW en 2015 et 100.000 MW en 2020, rappelle l'étude de l'EPI.
La réponse chinoisse à Fukushima a été de suspendre le lancement de la construction de nouveaux réacteurs et de revoir la sûreté des centrales en opération et en construction. ou en opération. Le moratoire sur les nouvelles autorisations a été levé en octobre 2012, avec la condition d'aller vers des centrales de génération III, avec des standards de sûreté plus élevés.
En 2011-2012, la Chine a connecté 4 nouveaux réacteurs (2600 MW), amenant la capacité à 12.800 MW. L'objectif des 40.000 MW en 2015 est maintenu mais les difficultés inhérentes à la mise en place de centrales de troisième génération rend plus difficile la probabilité d'atteindre les objectifs. Les experts tablent maintenant davantage sur une capacité de 70.000 MW en 2025, souligne encore l'EPI.
En ce qui concerne le vent, les électriciens chinois ont connecté en 2011-2012 19.000 MW de capacité éolienne et on s'attend au même chiffre pour la seule année 2013. L'un des obstacles au développement de l'éolien est la question du raccordement au réseau : pour raison d'efficacité, les fermes éoliennes sont souvent dans des zones très ventées mais isolées, et le réseau chinois est encore sous-développé. Des progrès ont été faits et fin 2012, on estime à 75.600 MW la capacité éolienne raccordée au réseau/ L'objectif est d'atteindre 100.000 MW de capacité en 2015 et 200.000 d'ici 2020 (avec bien sûr un rendement inférieur au rendement des centrales nucléaires).
Pour l'EPI, les "réserves" de vent de la Chine sont immenses : selon des chercheurs à l'université de Harvard, le potentiel éolien est égal à 12 fois la consommation électrique chinoise en 2010.
Le recours à l'éolien présente pour la Chine des avantages stratégiques, notamment celui de diminuer la pollution, de réduire sa facture énergétique, qu'il s'agisse du minerai d'uranium ou du pétrole, et d'économiser l'eau dont la disponibilité est mal répartie sur le territoire chinois.

Depuis 2007, la production d'électricité nuccéaire a progressé de 10% par an alors que la croissance de l'éolien a été de 80% par an.
Avant l'accident de Fukushima en mars 2011, la Chine avait 10.200 MW de capacité nucléaire et 28.000 MW supplémentaires étaient en construction. L'objectif prévu était de 40.000 MW en 2015 et 100.000 MW en 2020, rappelle l'étude de l'EPI.
La réponse chinoisse à Fukushima a été de suspendre le lancement de la construction de nouveaux réacteurs et de revoir la sûreté des centrales en opération et en construction. ou en opération. Le moratoire sur les nouvelles autorisations a été levé en octobre 2012, avec la condition d'aller vers des centrales de génération III, avec des standards de sûreté plus élevés.
En 2011-2012, la Chine a connecté 4 nouveaux réacteurs (2600 MW), amenant la capacité à 12.800 MW. L'objectif des 40.000 MW en 2015 est maintenu mais les difficultés inhérentes à la mise en place de centrales de troisième génération rend plus difficile la probabilité d'atteindre les objectifs. Les experts tablent maintenant davantage sur une capacité de 70.000 MW en 2025, souligne encore l'EPI.
En ce qui concerne le vent, les électriciens chinois ont connecté en 2011-2012 19.000 MW de capacité éolienne et on s'attend au même chiffre pour la seule année 2013. L'un des obstacles au développement de l'éolien est la question du raccordement au réseau : pour raison d'efficacité, les fermes éoliennes sont souvent dans des zones très ventées mais isolées, et le réseau chinois est encore sous-développé. Des progrès ont été faits et fin 2012, on estime à 75.600 MW la capacité éolienne raccordée au réseau/ L'objectif est d'atteindre 100.000 MW de capacité en 2015 et 200.000 d'ici 2020 (avec bien sûr un rendement inférieur au rendement des centrales nucléaires).
Pour l'EPI, les "réserves" de vent de la Chine sont immenses : selon des chercheurs à l'université de Harvard, le potentiel éolien est égal à 12 fois la consommation électrique chinoise en 2010.
Le recours à l'éolien présente pour la Chine des avantages stratégiques, notamment celui de diminuer la pollution, de réduire sa facture énergétique, qu'il s'agisse du minerai d'uranium ou du pétrole, et d'économiser l'eau dont la disponibilité est mal répartie sur le territoire chinois.
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