La plupart des réseaux électriques, qu’ils soient continentaux ou insulaires, ont été
conçus pour
des raisons techniques et économiques sur une hiérarchie descendante (Fig.
1.2) [Pie 84]. La description qui suit présente le cas
du réseau d’énergie électrique français.
Au sommet de
cette
hiérarchie se
trouvent les systèmes de production dits classiques. Ces systèmes de forte puissance
sont principalement des centrales nucléaires, thermiques et
hydroélectriques. Ces producteurs sont centralisés de
par
leur
connexion au réseau de transport
maillé à très haute et haute tension :
HTB (de 400 kV à
63 kV). Ce réseau a une envergure nationale et est dimensionné
pour transporter de grande quantité
d’énergie
électrique
sur de grande distance avec un minimum de pertes. Il est connecté aux autres réseaux nationaux européens. L’exploitation

continuité de service en cas d’incident sur une ligne ou sur une unité de production. Les liens entre
es différents niveaux de tension sont assurés par l’intermédiaire de transformateurs
L’énergie électrique est ensuite
acheminée vers les consommateurs raccordés en
basse tension (BT) (400 /
230 V) à travers les réseaux de distribution
qui fonctionnent généralement sous
une tension de 20 kV
(HTA). Ces réseaux sont raccordés au réseau de transport via des postes
sources et sont principalement exploités sous forme radiale en milieu rural (arborescence) et en

Avec ce type d’architecture les flux de puissance transitant sur les réseaux de distribution
sont unidirectionnels. Ces réseaux ont donc été dimensionnés à cet effet et disposaient des moyens
de contrôle nécessaires pour
assurer une bonne fourniture d’énergie électrique aux consommateurs. Bien qu’il existait déjà des moyens de production raccordés sur
ces réseaux, ceux-ci restaient marginaux et n’affectaient pas leur bon fonctionnement mais l’augmentation de l’insertion de GED
a fait naître de nouveaux
problèmes. L’exploitation de ces
réseaux et
les conditions de raccordement des GED ne
peuvent se poursuivre comme
alors. Des changements doivent être
apportés pour continuer à garantir le
bon fonctionnement du système électrique et permettre l’insertion de
nouveaux producteurs.
Pour mieux comprendre les problèmes et les évolutions des contraintes de raccordement liés
à l’insertion de l’énergie éolienne dans les réseaux électriques, nous allons maintenant décrire
le fonctionnement d’un
système d’énergie électrique
tel qu’il vient
d’être exposé,
(intégration verticale) en présentant les principaux réglages garants
de son bon état de marche.
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